Raphaël L'Herrou : "Brest a un ADN très particulier"
- plateformebzh
- 22 mai
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 24 mai
Habitant de la rive droite, Raphaël L'Herrou, 23 ans, est un guide passionné et amoureux de Brest. Après des études en hôtellerie-restauration sur la côte d'émeraude, il revient à Brest et propose de faire découvrir la ville aux habitant·es mais aussi aux visiteurs de passage. À travers ses yeux de jeune Brestois, il partage des anecdotes via deux circuits : "Brest sauvage" et "Essentiels de Brest".

Comment vous présenter en quelques mots ? Je m'appelle Raphaël L’Herrou, j’ai 23 ans et je propose des visites guidées à Brest depuis l’été dernier.
J’ai mis en place deux circuits, un premier dans le centre-ville, entre la rive droite et la rive gauche, via le téléphérique, et un second sur la rive droite, plus nature et sauvage, passant par les cabanes de Maison-Blanche, le sentier côtier des douaniers GR34, au pied du phare du Portzic, jusqu’à Sainte-Anne-du-Port-Portzic.
Quel est votre parcours avant ça ?
J’ai fait des études en hôtellerie-restauration à Dinard, puis un BTS dans la même ville, en management de l’unité d’hébergement. J’ai donc passé cinq ans sur la côte d’Émeraude. Aujourd’hui, je travaille sur un projet de café/crêperie avec mon père. Nous avons trouvé un lieu, ce n’est pas encore officiel, donc je garde ça un peu secret pour l’instant, mais c’est en bonne voie.
Si vous deviez associer un mot à Brest, ce serait lequel et pourquoi ? Je dirais “inspirante”. Ce n’est pas une ville qui séduit par son architecture, mais elle a une âme que j’aime faire découvrir lors de mes visites.
Brest a un ADN très particulier, elle est plurielle, ouverte sur le monde, avec une vraie identité.
Votre Brest, c'est... ?
Une ville à taille humaine, avec les atouts d’une grande ville tout en restant proche de ses habitants. On peut y être anonyme mais croiser plein de visages familiers dans la rue. Une fois, pendant une visite, j’ai croisé cinq personnes que je connaissais !
Mon Brest c'est le Jardin de Kerbonne, où je faisais des courses d’orientation à l’école, le sentier littoral, notamment la partie sauvage au pied du Phare du Portzic.
Brest, ce n’est pas qu’un centre urbain. C’est aussi la mer, la nature, la ruralité. C’est une ville tournée vers son environnement.
Si vous aviez une lampe magique pour exaucer un vœu pour Brest, quel serait-il ?
Je souhaiterais qu’elle révèle tout son potentiel. Elle en a plein : son ancrage maritime, sa position à l’ouest de la France qui peut la protéger des effets climatiques à venir, sa proximité avec les plages, etc. C’est une ville ambitieuse, qui mérite de s’affirmer comme une métropole française dynamique. Une ville magique qui n’a qu’à oser se révéler.







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