Clément Posier : "Brest est surprenante"

À 30 ans, Clément Posier, est le directeur général du groupe Posier, une entreprise familiale fondée par ses parents qui regroupe près de 85 salariés sur la métropole de Brest. Joueur de hand (big up au BBH club de référence !), passionné d’innovation, d’économie et d’entrepreneuriat, il s'intéresse aussi aux sujets politiques, sociétaux et... à sa ville ! Un attachement qui l'a conduit à s'impliquer de manière très active au sein du collectif Mon Brest. Rencontre avec un jeune Brestois qui, comme Claudine, pense que notre ville est surprenante.

Clément, dans quel quartier de Brest habites-tu ?

Dans le quartier de Recouvrance. C'est comme un petit village et c'est ce que j'aime. Les gens sont encore très fiers d'habiter là. C'est le dernier quartier historique de Brest, là où il y a le plus de vestiges de ce que la ville était avant la Seconde Guerre mondiale.

Peux-tu nous parler de ton engagement dans la démarche Mon Brest ?

J'ai rejoint le collectif parce que je suis passionné par ma ville et que j'ai envie de pouvoir l'améliorer. Initialement, de par mon activité professionnelle, c'est le sujet de la sécurité qui m'a touché. Je voulais pouvoir réfléchir à des solutions concrètes pour améliorer notre quotidien de commerçant. 

J'apprécie la démarche initié par Mon Brest, le fait d'écouter les gens, d'aller à la rencontre des différentes parties prenantes pour analyser ce qui est positif et ce qui mérite d'être amélioré.

Si tu étais un lieu brestois ou un événement, lequel serais-tu et pourquoi ?

Instinctivement, je dirais les Halles de Recouvrance. Parce que j'y travaille et que j'apprécie la notion de place de village où il y a des artisans qui se mêlent. Tous les habitants du quartier y viennent se rencontrer. C’est un espace vivant vecteur de lien social. C’est aussi un lieu qui est en plein renouvellement, avec le mur de Vauban qu'il faut remettre en valeur. Il y a la volonté de pouvoir retravailler les Halles pour les agrandir, tout en conservant le passé. Pour moi, c'est le symbole des évolutions que la ville doit réussir à prendre en main dans les prochaines années.

Si tu devais associer un mot à Brest, ce serait lequel et pourquoi ?

Surprenante, pour plusieurs raisons. D’abord parce que Brest cache bien son jeu ! On a pas l'impression quand on y arrive que la ville est aussi dynamique que ça. Elle semble éloignée du reste de la France, un peu cloisonnée. Mais c'est une ville où les gens sont tous très ouverts, où tu peux aborder facilement des associations, des entreprises. Tout le monde t'accueille à bras ouverts.

Ensuite parce qu'il y a plein de projets un peu partout, que ce soit dans la culture, dans l’entrepreneuriat et donc, tu peux facilement découvrir de nouvelles idées.

Enfin, parce que derrière son image de ville qui a été bombardée, qui a été détruite, il y a plein de lieux à découvrir. Il y a la façade maritime, les Capucins, le Stang-Alar, la Penfeld, les quartiers et plein de recoins cachés.

Ton Brest à toi, c'est... ?

Mon Brest c'est en premier le Vauban. Un lieu de rencontre où toute la ville peut venir avec une programmation de soirées qui peuvent correspondre à n'importe quel habitant. C'est vraiment pour moi un lieu qui fédère et qui est à l'image de Brest.

Ensuite, je dirais le port, parce que c'est l'ouverture de Brest sur le monde.

Mon Brest c'est aussi la prison de Pontaniou, car elle représente ce Brest historique qui attend d’être magnifié en étant remis en valeur.

Si tu avais une lampe magique pour exaucer un vœu pour Brest, quel serait-il ?

De réussir à coordonner la réouverture d'une partie de la Penfeld entre la Marine et la société civile afin de pouvoir remettre en valeur le patrimoine que Brest a conservé.